SIMON- PIERRE GONGO

SIMON- PIERRE GONGO

Chirac en Correctionnelle

Jacques Chirac rattrapé par la justice. L’ancien président français doit répondre des accusations de détournement de fond public et d’abus de confiance. Une décision qui sonne l’embarras dans les états major politique mais relève pourtant un temps soit peut la tête d’une justice française à la peine depuis ces deux derniers mois. Après l’affaire clearstream révélée comme un montage pour une épuration politique pur et simple d’une candidature gênante qui a mis la machine judiciaire en panne, cette affaire veut redresser l’image du pays.

Un mal nécessaire pour le métier du juge d’instruction en voie de suppression selon la reforme judiciaire du gouvernement Fillon. Une réponse au président français qui milite pour la suppression de ce poste dans cette reforme judiciaire au profit du procureur qui vient lui aussi de démontrer  son laxisme face aux affaires politiques.

Mais au delà de cette affaire franco-française la grande leçon va en direction du Sud. Ceux qui se réjouissaient de voir les donneurs de leçon basculer vers la république bananière se trompent. Chirac serait en Afrique il passerait sa retraite politique tranquille au milieu des biens mal acquis pendant ses longues années de règne fort de ses 77 ans.

En la matière Chirac n’en a pas vraiment le monopole.  Au sud de la méditerranée les détournements font pratiquement partir des règles de gouvernance. C’est d’ailleurs ceux qui savent le manipuler qui ont la promotion. Ici il est de notoriété publique que tout candidat à un poste doit avoir un parrain. L’abus de confiance, et ceux du pouvoir rime avec le détournement fait partir des pratiques sans que ces derniers ne soient inquiétés par aucun juge d’instruction que ce soit. Et même là où les dossiers sont en justice, les non lieux, et la mainmise des pouvoirs publics.

La détermination de cette juge et l’indépendance face à un parquet aussi fébrile crée cette fois répond en même à un débat sur la traduction oui ou non de nos dirigeants à la CPI. A-t-on vraiment besoin de traduire Chirac à la CPI  si la justice de son pays peut lui demander des comptes ?

 

 

 



02/11/2009
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